deux jours à AFFINIAM (Casamance)
Deux jours à Affiniam, petit village de Casamance. Un regal !
nous retenons une chambre dans un campement villageois, nous nous y rendons depuis Ziguenchor, en pirogue villageoise, puis en moto taxi.
à côté de notre hôtel à Ziguenchor se trouve l'embarcadère des pirogues villageoises qui desservent les villages du delta du fleuve Casamance.
comme toutes les "gares" routières et maritimes d'Afrique de l'Ouest, c'est un haut lieu du commerce, du travail des femmes.
va et vient des pirogues
nous quiitons l'embarcadère, et le terrasse du Perroquet, où nous avons logé.
les bateaux qui relient Dakar et Ziguenchor se croisent juste en face de nous
il y a du monde sur le fleuve
une piroggue villageoise : depuis le terrible naufrage du ferry qui a vu mourir plus d'un millier de personnes (nous avons vu leurs tombes dans beaucoup de cimetières de la region), les pirogues sont toutes équipées de gilets de sauvetage. Et pas question d'y dérober, c'est mal vu !
dans les bolongs
ce petit garçon sera le chouchou de toutes ces dames.
nous arrivons à l'embarcadère du village d'Affiniam. un presque désert.
de jeunes taxi moto attendent l'arrivée de la pirogue et tout le monde rentre chez soi.
AFFINIAM : notre hébergement
ce campement villageois est la reconstitution des case à impluvium typiques de la région. plus rustique comme hôtel on ne fais pas (quoi que), mais les chambres sombres aux murs épais en pisé sont (relativement) fraîches, l'accueil est très gentil, et nous mangeront très bien.
nous payons environ 18 euros/personne pour une chambre solo et une pension complète.
nous irons faire une immense balade au delà du village
petit veau intrigué
le village est au centre d'un immense verger : pamplemoussiers, orangers, palmiers, bananiers, manguiers somptueux ... je n'avais jamais autant vu d'orangers, je n'avais jamais vu de pamplemoussiers. On en prend plein les yeux et les narines.
orangers
pamplemousses
ces fruits partent, pleins sacs, le matin pour le marché de Ziguenchor
nous longeons un champ de cacahuètes (arachides on dit ici); c'est la récolte
il s'agit là de séparer la graine des scories de terre et autres impuretés. Le vent fera le tri :
le cultivateur monte sur le "perchoir" avec une corbeille pleine d'arachides, attend la brise, et jete en l'air le contenu du panier. Les graines, lourdes, tombent direct au sol, alors que les "saletés" sont deportées à ... 50 cm de là.
les arachides sont stockes dans des enclos où les animaux ne peuvent pénétrer.
le village
intrigué, le kirikou
juste en face du campement : le point d'eau du village, nous sommes bien placées pour assister au deplacement vespéral des animaux domestiques, à celui des oiseaux
les chemins du village cheminent entre les manguiers, les palmiers, et les enclos pour les animauxx
il y a quelques gros troupeaux, avec des bergers, mais aussi beaucoup d'animaux déambulants librement dès le matin dans le village, rentrant seul dans leurs enclos le soir.
les cases à toits à 4 pans, je n'en ai vu qu'au Sénégal.
la maison, le puit
LES RIZIERES
nous avons parcouru en moto cette région de rizieres.
eau, savane, rizières, palmiers troupeaux... what else ?
la case à étage (et ses oeuvres d'art)
d'a, nous sommes parties découvrir cette case à un étage, construite par un artiste local (depuis décédé), habitée par un de ses petits neveux, qui aimerait bien voir arriver plus de visiteurs.
cette case est, en effet, étonnante.
plusieurs pièces en rez de chaussée, pareil au premier étage : tous les murs sont decorés, sculptés, peints.
ça a un air du facteur Cheval, c'est vraiment à sauvegarder.
1,50 euros, franchement, c'est donné !
scènes de vie quotidienne, surprenant bestiaire et fantasmes sur le corps des femmes : une decouverte !
voiula, notre balade à Affiniam se termine, nous preprenons moto puis pirogue, retour sur Ziguenchor