Nouakchott et Nouadhibou des confins : plages, rochers, pêcheurs et pots à poulpes
le littoral
c'est un très beau littoral : des falaises, des criques, des petits bateaux,
et la trace des amoureux gravés sur les rochers
de la plage, au loin, la ville est bleue et blanche
plethore sur la plage et partout des "cones" coquillages qui abritent une redoutable espèce tueuse : elle paralyse sas proies avec du curare et les gobe vivantes.
le port
on assiste au port artisanal à une intense activité, c'est passionnant ! les bateaux rentrent de pêche dans une noria de vas et vients pout vider les bateaux, remonter et vendre la pêche, charger les prises dans les camions, vendre aux restaurateurs locaux et aux vendeurs des marchés de la ville. Impressionnants "capitaines" de plus d'un mètre de long.
toute une partie du port est consacrée à la pêche au poulpe,que je découvre : les pieuvres vont se loger dans les "pots à poulpes" fixés comme des hameçons tout au long des lignes de pêche, et y restent : c'est leur maison. Il n'y 'a plus qu'à remonter les lignes, et les sortir des pots.
on s'étonne de l'apparent "foutoir" de l'organisation, de l'état des fabriques à glace, de la manutention brutale de la pêche : poissons magnfiques jetés tels quels dans des camions qui débordent, poissons qui tombent tout autour, pas de glace, ou quelques seaux de glace balancés ... on ne peut s'em^pêcher de penser aux stations de pêches sur la côté marocianre. Rien à voir.
le travail des hommes est fascinant : arracher sa vie à la mer, sans que rien ne vienne (encore une fois : apparemment) aider dans cet effort.
la sieste des chiens sur les filets
les confins
Nouakchott, ce n'est pas une ville romantique. Mis à part les "beaux quartiers" aisés du centre, beaucoup de pauvreté. Cela donne, pas loin de la mer, des quartiers au paysage étrange, on se demande où on est.
aucun plan d'urbanisme (du moins apparent à l'oeil), un maximum d'un étage, des bicoques en bois jouxtent des similis architecture classique à marbre et colonnades. des chèvres en liberté partout. Je ne parle pas des detritus.