SAINT LOUIS - l'île des pêcheurs (langue de Barbarie)
en total décalage avec l'aspect "bourgeois", policée, où l'occident a laissé sa marque, de la première île, celle-ci offre une apparence populaire, brouillonne, travailleuse. Sa population vit beaucoup "dehors" et le spectacle de la rue est surprenant :
du monde, du monde, du monde, partout : des enfants qui courent, des pêcheurs qui font sécher ou réparent leurs filets, des mamas qui font, qui la cuisine, qui la vaisselle. Partout le linge séche le long des trottoirs, partout des marchands-marchandes de fruits, de légumes, de viande, d'épicerie, de café-touba ( http://http://ruepublique.net/index.php?option=com_k2&view=item&id=496:s%C3%A9n%C3%A9gal-%C3%A0-la-d%C3%A9couverte-du-caf%C3%A9-touba-ses-vertus-th%C3%A9rapeutiques-et-son-impact-sur-l%E2%80%99%C3%A9conomie) , de poissons, de gâteaux... n'oublions pas les bouteilles de gaz, les ustensiles de cuisine en bois ou en fer et les bassines de plastique.
des artisans exercent leur metier sur le trottoir.
Les poules, les moutons, les chèvres, se partagent aussi le territoire.
un immense capharnaum coloré et tonique
en route !
linge qui sèche
faire la cuisine
filets de pêche et linge qui sèche
faire la cuisine encore
vente de paniers pour le poisson
les moutons un peu partout ....
zone des poissons, vente, embarquement dans les camions
les bateaux, belles pirogues de toutes tailles, peintes, aux drapeaux improbables, sont amarrées bord à bord le long du bras de mer : pas de port.
hélas, les immondices gachent un peu le paysage : elles envahissent les rives de cette île.
le pont qui relie les deux îles
au revoir au héron du soir couchant de cette île surprenante