transports, frontières et visas, de Marrakech à Ziguenchor - (transports "publics")
quelques infos pratiques concernant cet itinéraire en transports en communs (et combien "en commun" parfois )
cela fait un peu parcours du combattant, oui, mais cela permet aussi de voyager comme des "gens" du pays, d'échanger, d'avoir un point de vue sur l'état des routes (qui en dit long sur le developpement de ce pays), de connaitre la vie des gares routières, hauts lieux en Afrique de l'Ouest, de vivre des moments rares, amusants, (ou moins), non programmés.
c'est toute une vie, un voyage dans le voyage, une expérience unique : la route !
I - de Marrakech à Dakkla
il es possible et facile d'effectuer ce trajet en une fois ou plusieurs sauts de puce EN BUS
la compagnie que nous avons utilisée est : la CTM
confortable et sur.
son site web est très bien fait : horaires, durée, prix
II - passer en Mauritanie
nous avons franchi la frontière à GUERGUERAT
à Dakkla : nous avons pris un taxi collectif
on les trouve à la station de taxi ad hoc (tous les pettis taxis connaissent). Y aller assez tôt le matin
attention aux rabatteurs qui zonent autour de l'hotel Sahara, on a eu une fois a faire à un escroc (Abdou de non nom)
de Dakkla à Nouadhibou : 500 dh (50 euros).
on est 4 dans le taxi (+le chauffeur)
à la frontière, on descend faire les papiers
- d'abord coté marocain : tampon de sortie
on franchit ensuite (avec le même taxi) le no man's land (bitumé sur sa moitié marocaine, dunes et caillasses coté mauritanien)
- puis coté mauritanien
VISA : visa biométrique 55 euros à payer en euros
le poste est fermé de midi à 15 heures (pause méridienne) et parfois durant les heures des prières : patience
le taxi nous reprend après cela et depart pour Nouadhibou
III - entrer au Sénégal
nous sommes entrées par ROSSO
coté Mauritanie
- un taxi nous ammène de Nouakchott (aller le matin à la gare routière)
- gare routière-poste de police de la frontière : taxi ou calèche taxi (même prix)
- à Rosso : aller au poste de police situé sur la gauche avant d'arriver à la zone du bac
- s'adresser uniquement à la police en refusant toute aide de n'importe quelle forme de la part des "gluants" qui ne cherchent pas à vous aider, mais vous embrouillent la tête et vous font perdre du temps et de l'argent - ne confier ni bagage ni papiers (parfois un bon coup de gueule s'impose)
- suivre les indications de la police des frontières
- tampon de sortie du territoire mauritanien
- sur la zone d'embarcadère : soit vous attendez le bac, soit vous prenez une pirogue (plus rapide)
on franchit le fleuve 'Sénégal)
coté Sénégal
- refusez toute aide pour se charger de vos bagages
- en général : on est accuillis par la police des frontières du Sénégal
- pas de visa, juste un tampon d'entrée sur le territoire
- faites un petit change ("au black", mais au taux légal, pas de soucis), demandez au douanier, il vouis appellera un quiudam) : vous pourrez ainsi payer le transport jusqu'à la prochaine étape et une banque
- taxi ou calèche taxi ou à pied un gros 800 m) pour aller à la gare routière : suivre la route après le passage du fleuve, tout droit on ne peut pas se tromper
- taxi collectif pour St Louis
- à st Louis : taxi de ville pour votre hébergement
IV - traversée de la Gambie pour aller en Casamance
- d'où vous serez, prenez un taxi pour arriver à la frontière (Farafina)
- papiers d'entrée en Gambie : pas de visa mais 5000 Fcfa à debourser pour le coup de tampon d'entrée sur le territoire
(si vous entrez par BANJULS vous paierez un visa)
- un autre taxi vous emmèbera à la zone du bac
- vous allez à pied attendre le premier bac qui arrive
- achetez votre ticket de passage (à la guitoune préposée à, demandez : on vous l'indiquera)
- vous franchissez le fleuve Gambie
- vous reprenez un taxi jusque la frontière (poste frontière)
- vous payez 2000 Fcfa pour le coup de tampon de sortie de territoire
- vous reprenez un taxi pour aller à ... où vous desirez aller
si vous prenez un minibus (ou un taxi collectif) direct jusque Ziguenchor par exemple : vous allez perdre des heures (3,4,5, voir plus) à attendre le bac : il y en a trois, ils prennent chacun assez peu de voitures, sur les 3 un ou deux sont parfois en panne, la file des camions et des voitures qui attendent sous le soleil est impressionnate : bref la galère (on l'a fait, on peut en parler). Donc pour revenir on a retenu la leçon.
vous y êtes : vous êtes arrivés en Casamance
le bac sur le fleuve Gambie
avez vous deja partagé un bac ou un ferry avec un troupeau d'ânes ? dommage pour vous